Le Grand Sault à l’heure persane

Après avoir accueilli, le dimanche 15 octobre (2017), la 5ème Rencontre FIGUE(S), Anne Calas et Le Grand Sault recevaient chaleureusement, les 29, 30 et 31 octobre dernier, dans les lieux apaisants du Mas de Cler, l’association po&psy pour une résidence de traduction, cette fois .

Il s’agissait en effet de réunir les traducteurs du persan Amin Karmanzadeh, Franck Merger et Niloufar Sadighi, et une des éditrices (Danièle Faugeras) le temps d’une première relecture d’un projet, en cours depuis 2 ans déjà, s’intéressant au Faryad de Saadi.

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Traduction de traduction, en quelque sorte, puisque les versets du Faryad à l’étude étaient abordés dans la remise en page qu’en a faite Abbas Kiarostami (le poète, photographe et cinéaste téhéranais récemment disparu, dont po&psy s’honore d’avoir publié en version bilingue, sous le titre Des milliers d’arbres solitaires, l’œuvre poétique complète en 2014), dans la visée explicite de libérer ces textes des exégèses religieuses et érudites et de les rendre directement accessibles au lecteur contemporain sans pour autant « toucher » à leur composition.

La soirée du dimanche a réuni une trentaine de personnes pour une soirée de lectures de poésie persane avec accompagnement musical, proposée par les 3 traducteurs.

Programme des lectures :

– Maryam Madjidi, Marx et la Poupée, 2017.
– Ferdowsi, épopée Le Livre des Rois (Shâhnâmeh), X-XIe siècles : deux extraits (le combat de Rostam contre son fils Sohrâb ; lamentation de Tamineh, mère de Sohrâb, sur le corps de son fils)
– Roumi (appelé Mowlavi, en Iran), recueil Divan de Shams (Divâne Shams), XIIIe siècle : le ghazal « Jâne man ast ou » (« Ma vie, c’est lui »)
– Saadi, recueil Le Jardin des Roses (Golestân), XIIIe siècle : une histoire lue (mêlant prose et vers)
– Omar Khayyâm, recueil Quatrains (Roubâi’yât), XI-XIIe siècles : trois quatrains lus
– Forough Farrokhzâd (XXe siècle), recueil Croyons au début de la saison froide (Imân biâvarim be âghâze fasle sard) : un poème lu, « She’ri barâye to » (« Un poème pour toi »)
– Abbas Kiarostami, Des milliers d’arbres solitaires : neuf poèmes lus ; et Saadi ivre d’amour : quatre poèmes lus (traduction en cours, faisant précisément l’objet de cette résidence).

Musiques :
– Parviz Meshkâtiân, morceau Bidâd, au « santour »
– Hossein Alizâdeh, morceau Mahtâb, au » târ »
– Javâd Ma’roufi, morceau Khâbhâye talâi, au piano
– poème « Ghâsedak » (« Le pissenlit ») d’Omid Akhâvan Sâles, mis en musique et chanté par le groupe Pâllett Bând (chant, guitare et flûte traversière).

 

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