Sandrine CNUDDE

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Née le 6 février 1971 pendant la mission Apollo 14, elle est bien ancrée sur terre puisqu’elle a été jardinière et architecte-paysagiste de 1995 à 2005.

Elle exprime pleinement sa nature nomade et contemplative depuis 2006.

Elle part seule et à pied prendre le pouls de la Terre et travaille au retour sur la mise en forme de ses collectes dans un esprit révélateur des espaces invisibles, des liens silencieux qui unissent les hommes à leurs territoires.

Dans ses “relations de voyage” qui mêlent écriture et photographie, elle insiste sur l’importance de l’expérience vécue comme source d’inspiration artistique.

Elle réalise des livres artisanaux et à monte des expositions.

Elle a publié Le vide et le reste (Tarabuste 2012), retour de voyage autour d’Ulvik, village du poète Olav H.Hauge édité chez Po&psy en 2014 avec Bateau de papier qu’elle a illustré d’une photographie du fjord.

Une traversée des Pyrénées se dévide au jour le jour dans Gravité/Gravedad (LansKine 2015). La descente de la Vézère à pied, de nuit avec le chien noir à la rencontre des sites peints par les préhistoriques (Lascaux) et des peurs enfantines est dévoilée dans Habiter l’aube (Tarabuste 2016).

Une parenthèse intime et domestique est parue  sous le titre Le mitan du lit (Le Petit Flou 2016). Fin 2016, elle a obtenu une bourse du CNL pour son dernier projet Quelqu’un est entré par l’anse où les poissons se mêlent à la glace sur les inuits de la côte est du Groenland. Les éditions Faï fioc ont publié, dans leur collection des cahiers, un bref extrait de son journal de voyage sous le titre Tasiilaq may be accompagné d’un film plan fixe de 3 minutes.

Patience des fauves est un livre à multiples facettes (voir la page de catalogue) et dont la totalité du journal fait l’objet d’un blog à part (http://sandrinecnudde.blogspot.fr)

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